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New Research Network: Media, Security Crises and Youth in West Africa: Epistemological Challenges in Media Representations of Terror, Health and Migration Crises

Associate Professor Heidi Bojsen has together with colleagues from Roskilde University, Aarhus University and University of Copenhagen, as well as colleagues from universities in Belgium, Burkina Faso, Mali, Niger, Sweden and the US, and the NGO International Media Support (IMS) received a grant by Independent Research Fund Denmark | Humanities to establish the research network Media, Security Crises and Youth in West Africa: Epistemological Challenges in Media Representations of Terror, Health and Migration Crises.
First and most important community radio in North Mali, June 2020
First and most important community radio in North Mali, June 2020 / Première station de radio communautaire au nord du Mali, Juin 2020. Photo by Aly Ibrahim

The media ecology of WhatApp groups, radio, written press and “traditional” offline paths of information plays a major role in the communication and understanding of crises in West Africa. Young people are often lured by fake news, recruited into gangs and religious fundamentalist groups. Yet, many learn quickly and use the media to push back against different authorities. Images and testimonies from armed conflicts are often difficult to verify for news workers. Complex causes and pertinent ties between terrorism, health and migration crises are easily occluded – yet these ties are of high global interest within the field. The research network sets out to remedy the fact that there is no independent collaborative research arena for international and local scholars in media and security in the Sahel region. It draws on both endogenous concepts such as griotism as well as western-based theories to analyze epistemologies and power dynamics in the media ecology of three West African countries. 

 

In french:

L'écologie des médias, englobant les réseaux sociaux, la radio, la presse écrite ainsi que la circulation de l’information de bouche à oreille, joue un rôle important dans la communication et dans les analyses des crises actuelles en Afrique de l'Ouest et au Sahel plus précisément.

Les jeunes peuvent se voir manipulés par les « fake news » ou par différents leaders de tout acabit qui chercheraient à les recruter dans des organisations violentes ou criminelles organisées. 

Les jeunes sont une cible potentielle. Ils peuvent être manipulés par des leaders de toutes convictions (politiques, spirituels etc.) ou à travers les « fake news » pour se retrouver dans des organisations violentes ou criminelles organisées. Or, une grande partie de la jeunesse aujourd’hui se méfie et trouve des stratégies pour contourner ces pressions dans un contexte où il est difficile de vérifier la validité de certaines informations.
Les causes complexes des crises et les liens entre terrorisme, santé et migration sont souvent occultées. Pourtant il est pertinent d'étudier ces liens à un niveau global.

Actuellement, il n'existe aucune plateforme pour soutenir une recherche indépendante réunissant des chercheurs en sciences sociales et humaines des trois pays sahéliens, Burkina Faso, Mali et Niger, cela en partenariat avec des chercheurs d’autres continents.

Ce réseau a été créé pour permettre cet échange à l’échelle internationale. En s'inspirant des concepts endogènes du Sahel tel que le ‘’griotisme’’ et des théorisations d'autres contrées d'Afrique et du monde, les chercheurs s'intéresseront à des démarches épistémologiques et des relations de pouvoir dans les trois pays sahéliens.  Les membres du réseaux viennent des universités au Burkina Faso, Mali, Niger, Belgique, Danemark, Suède, USA et de l’ONG International Media Support (IMS).